Résumé:
Notre réflexion examine la portée du rêve dans la création
poétique dibienne. À travers quelques textes d'Ombre gardienne, Feu beau feu
et Ô vive, le pouvoir transfiguratif du rêve émergera comme constante
remodelant sans cesse le vrai et la réalité pour donner naissance à la création
d'un cosmos franchissant les limitations imposées par un renvoi systématique
à la concrétude du monde. La poétique bachelardienne est l'assise théorique
interrogeant le rêve dibien dont la matérialisation se décline à l'infini dans des
lignes de déterritorialisation incompatibles avec une lecture unidimensionnelle de l'œuvre